Trois scénarios réalistes à intégrer dans les projets d’achat
Après la forte correction observée depuis les sommets de 2023, les taux de crédit immobilier se sont stabilisés fin 2025 autour de 3,35 % sur 20 ans. Une accalmie bienvenue pour le marché, mais probablement temporaire.
La question n’est plus de savoir si les taux vont continuer à baisser, mais s’ils resteront stables ou repartiront légèrement à la hausse d’ici le printemps 2026.
Une nouvelle baisse peu probable
Le retour à des taux à 1 % ou 2 % appartient désormais au passé. La remontée des taux d’emprunt de l’État et la politique monétaire prudente des banques centrales limitent toute nouvelle détente significative. Le consensus du marché exclut un scénario de baisse marquée.
Trois scénarios crédibles à horizon printemps 2026
1. Stabilité autour de 3,40 %
Les banques maintiennent des conditions attractives pour soutenir la production de crédit. L’impact sur la capacité d’emprunt reste marginal par rapport à fin 2025.
2. Hausse modérée à 3,50 %
Scénario central. L’augmentation reste contenue, avec une incidence limitée sur les mensualités. Les projets bien structurés restent finançables sans remise en cause majeure.
3. Hausse plus marquée à 3,60 %
Hypothèse défavorable mais réaliste. La capacité d’emprunt se contracte légèrement, obligeant certains ménages à ajuster leur budget ou leur typologie de bien, sans toutefois bloquer le marché.
Un contexte globalement plus favorable qu’en 2023
Même en cas de légère remontée des taux, les conditions restent nettement meilleures qu’il y a deux ans :
- Prix immobiliers en recul dans de nombreuses zones,
- Revenus en progression,
- Politiques commerciales bancaires toujours incitatives sur certains profils.
Conclusion opérationnelle
Début 2026 s’annonce comme une période propice à l’achat, à condition d’agir sans attendre une hypothétique baisse supplémentaire. Pour les professionnels, le discours est clair : le bon moment, c’est maintenant, tant que les équilibres restent favorables.